∞POSITION du 29/O6/12 au O1/O9/12 // MILONGA DEL ANGEL


JOSE SALES ALBELLA



Né le 16 avril 1964 à Cuevas de Vinrroma à Castellon, en Espagne, José Sales Albella fut très tôt concerné par les affaires de la peinture. Autodidacte, il se forme au gré des circonstances et des recherches d'inspiration moderniste qu'il mène alors. En 1992, il commence à travailler à l’école des Beaux-arts de Montpellier, met ses pinceaux de côté pour s'intéresser à la photographie, au photomontage, au dessin et à l'écriture.                                                              En 2000 il édite chez Domens l'ouvrage "Des pas vers les chemins, gestation et mythe de Saint Jacques de Compostelle", récit illustré de 70 images,  dessins et photomontages.                                                         Tout en continuant son travail d’écriture il décide de revenir à la peinture en réalisant des séries d’images autonomes.                                                                                                                                       
José Sales Albella  lie sa peinture au quotidien pour tenter de mieux la comprendre. Avec ses "Peintures Livresques" il se plonge dans l'actualité des siècles derniers passant du moyen-âge "éclairant" à Dante, aux caravagistes, curieux de savoir ce qui à fait des hommes ce qu'ils sont aujourd'hui.                                           
"Il y a une écriture parcellaire dans ces images comme une reévocation une représentation en fait, qui veut provoquer une troisième image des ruptures stylistiques."                                                                          José Sales Albella n'en finit pas d'être surpris par la vie et ses actualités. Très productif, il se heurte aux questions de la peinture, et vérifie ses intuitions en articulant des réponses qui cheminent de l'intime au visible. 
N.A


A PROPOS DE L'EXPO

Une autre peinture à la collection! Un autre dessin. Souffrons nous trop pour demain?
Est-ce pour cela qu’on s’accroche au présent avec le plus d’intensité possible?       
Pour ma part, il y a 20 ans je travaillais par à coups, quand une «grande vérité»
semblait s’annoncer. Souvent une grande déception s’en suivait. 
Là je suis dans une pulsation journalière depuis l’année 2000.
Peu à peu, je crois que l’écriture et la construction d’un monde fait d’images 
est pour beaucoup. Je ne sais ce qui m’amena là, peut-être les photomontages, la narration, donc la photographie. 
C’est sur ce fut l’école des Beaux Arts où je travaille, à Montpellier, c’est évident.
Forcement me diriez vous. 
Au tour de cela un mode de vie s’installa. Matinal, régulier, suivant des chemins longs, des démarches et de séries plus amples. Coureur de fond, coureur de rien de tout, je marche au plus. 


Je ne crois pas prétendre ni même «chercher chaque fois la gloire 
ni laisser dans la mémoire...» 
Seulement mon désir imagine des images et finit par en faire d’autres pour laisser 
trace de son existence, rien que ça...


Il reste, devenu œuvre, évident et fragile face les intempéries de la 




conservation, l’exposition, la diffusion. 

Souvent pour ne pas perdre le fil de mes propos, pour temporiser une démarche un grand 

thème s’impose. D’un souvenir, d’une évidence constituante se bâtit ce que communément on appelle une série.

Parfois d’une série à l’autre des transitions se forment, des recherches nais
sent, un peu à l’aveugle parfois ou bien tout au contraire trop programmées dans un discours préalable elles  s'épuisent avec leurs intentions.
Tout finit par s’arranger, n’est-ce pas?
Chaque pièce finit par être le fruit de processus, le fruit de son propre jeu,
devenant forcement une réalité de plus.

Souvent c’est quand on entrevoit un nouveau lieu d’exposition, une nouvelle route, 
est en ce moment qu'une nouvelle flamme prend presque spontanément.
Profitant de ces opportunités, on essaie et on recherche des pistes.
On se propose une obligation d’excellence. Ragaillardis par 
une nouvelle opportunité, dans la perspective quelle peut avoir lieu. En attendant d’exposer on travaille avec une cohérence plus distincte, avec une urgence et une date précise,
accomplissant ce que le temps morne des habitudes n'aurait pas eut la force de réveiller.
Ainsi je vis depuis quelques temps.



José Sales Albella. 16 / 06 / 2012




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